L’onde miroite, gemme en l’écrin des vallons.
Un septembre élégant, la ronce et la fougère,
Avec ton pas charmant et ton ombre légère,
Sur le bord de l’étang, amoureux nous allons.

Pendant que tu discours je pense aux aquilons,
Ces vents évaporant nos ivresses précaires,
Je ne puis profiter pleinement de Cythère
Et ta main qui me tient dit plus que des mots longs.

Je sais que tu iras comme va l’hirondelle
Par delà les confins quand l’automne l’appelle
Et que je resterai orphelin dans le nid.

Serre moi fort avant que la saison traitresse
Ne déverse sur nous ses fanes de détresse,
Au bonheur le plus fou il n’est point d’infini !

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"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet




Mon blog : http://amedyazamazigh.blog2b.net

un joli poème !

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Lire, c’est rencontrer du monde, au plus profond de soi.

" Pendant que tu discours je pense aux aquilons,
Ces vents évaporant nos ivresses précaires,
Je ne puis profiter pleinement de Cythère
Et ta main qui me tient dit plus que des mots longs."
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merci pour cette belle lecture très poètique!

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La mesure de l'amour c'est d'aimer sans mesure
St Augustin

Quel joli sonnet.! plein de poèsie et de tendresse.!!

Merci à vous tous pour ces gentils commentaires

Cordialement

calijo

Joli écrit. IRIS

Merci IRIS

Cordialement

calijo