Re: Combien de temps encore. (presque un poème)
Heureusement qu'on ne peut pas parler de politique dans nos textes ! mdr
J'aime bien ce genre de coup de gueules et le poète se doit de les retranscrires sur ses papier, bravo !
Le_con t'envois un cadeaux avant noel, un texte de sa production un peu plus énervé, j'espère qu'ils ne me censureront pas...
Puisque nous sommes des hommes
Parmi leur royaume.
Puisque nous sommes des hommes
Et qu’ils nous assomment.
Puisqu’il y a des rêves ambitieux
Sur le reflet de nos yeux,
Puisqu’il y a la mort dans nos poisons
Et de l’alcool dans les maisons.
Puisqu’il y a l’argent sur le pouvoir
Et tant de gens sur les trottoirs.
Puisqu’il y a des femmes en larme
Et toujours trop de marchants d’armes.
Puisqu’il y a la solitude
Et neuf milliards d’incertitudes…
Alors, élèves-toi…
Toi qui es d’en bas,
Toi qui vois plus haut,
Comme l’oiseau…
Toi qui as le cœur sur la main,
Oui, toi l’humain
Brisé en plein vol
Par leur cupide vérole.
Toi qui as le sang de la terre
Et la couleur de la misère,
Toi qui n’as plus d’amour
Le long de tes discours,
Oui, toi qu’on a ghettoisé
Sur une planète illimitée,
Limitée par la vanité
De quelque écervelés…
Elèves-toi loin de leur combat,
De ces désirs qui les font rois,
De ces besoins qu’ils t’alimentent
Pour que demain tu te lamentes.
Soulèves-toi pour tes enfants
Pour ta mère et tes parents,
Défais ce lien qui te gangrène
Toujours plus proche de la haine,
Pour ton voisin,
Lui qui n’est rien,
Alors que dans les beaux quartiers,
Les gras du bide sont sans pitiés.
Soulèves toi au moins une fois,
Ils t’asservissent avec leurs lois
Tu crois briller
Mais tu parais,
C’est ton néant qu’ils apprivoisent,
Comme ces beautés devenues bourgeoises.
Tu n’es qu’un pion
Qu’un pauvre con
Qui parle sans cesse à son écran,
Où pour trente balles d’abonnement,
Tu raconteras à toute la terre,
Que tes amis sont éphémères.
Parlons ensemble de vérité
De l’improbable liberté,
Qu’on a gravé sur la monnaie
Mais surtout pas sur les billets.
Parlons ensemble de la tristesse,
De la gaieté et de ton stress,
Mesures les, c’est consternant,
Y a plus de noir, qu’il y a de blanc,
La pureté a foutu le camp,
Les étudiantes couchent pour un banc,
Regarde ta sœur droit dans les yeux
Et demandes lui ce qu’elle veut,
C’est un I phone ou un Chanel
Qu’elle voudrait pour faire sa belle.
Y a plus de vertu, y a plus qu’du cul
Des femmes faciles à moitiés nues,
L’indépendance de certaines femmes,
Casse des foyers à coup de lames,
Regarde ce gosse sans son papa
Il fait le boss à tour de bras,
Il fauche sa mère qui devient amer
En lui disant, t’es pire qu’ton père.
Quelle éducation laisserons-nous,
Dans ce monde complément fou,
Où les gamins jouent à la guerre
Sur un réseau planétaire,
Pendant que leur mères
S’envoient en l’air,
Dans cette sphère,
Où vocifère
Un bel amant
Qui foutra le camp…
Puisqu’on est con et résigné,
On fera sûrement rien pour changer,
Le chant du coq peut rAIsonner
Y a de la merde, là , sous nos pieds…
Mes amitiés !!