Le concert de nos soirs ruisselle infiniment
Aux oreilles de ceux qui gardent leurs peignoirs
Il exaspère un peu certains manquant de temps,
Mais les gens de bon gout savent comment le boire.
La dame du concert revêt un long drap blanc
Élégant, qui l’enserre. Comme un nuage au vent
Elle esquisse parfois, doucement, un mouvement
Afin de recoiffer ses cheveux, sa peau claire.
Lorsque l’homme insensible aux avances du soir
Reste encore un temps-là , éveillé solitaire
Il entend respirer la dame du concert.
Et les sons mélodieux tombants droits sur la terre
Emplissent tous les yeux du petit auditoire
De songes merveilleux, que l’on ne peut revoir.
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http://www.youtube.com/watch?v=JLW9ZrWL8c0
