LES FAUX AMIS
Nous étions trois amis,trois amis pour la vie,
partageant notre pain,nos jeux,nos plaisirs,
nous étions trois amis,trois amis sans soucis,
puis vinrent nos dix huit ans,
et nos premiers tourments.
Pour quelques jupes tournantes,
quelques poitrines rondes,
quelques cheveux tombants,
qu'elles soient brunes ou blondes,
nous partîmes pour l'amour,
pour vivre d'autres soleils,
d'autres beaux jours,
chacun fit son chemin,
fait de bonheur ou de chagrins.
Moi, je partis pour d'autres lieux,
construisant mon nid,
je crus être heureux,
mais j'eus très vite besoins,
de fréquenter quelqu'un,
c'est là que je connus,
d'autres amis dans les rues,
j'ai cru qu'ils étaient bons,
ils m'ont bien eu je crois,
ils me détruisirent mon couple,
ma santé, mon travail,mon bien,
ils me mangèrent ma soupe,
et je ne disais rien.
Puis sans argents je traînais seul,
ils refusèrent de m'aider,
je me souviens de leur accueil,
c'était de faux amis,
je me suis pas méfié,
ils partirent de ma vie,
c'est là que j'ai compris,
quelqu'un avait écrit:
"des amis tu en auras sans nombre,
mais adieu ceux-ci si le temps
devient sombre".
Pierrot
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Mon troisième recueuil " la vie en vers "