Retiens ton souffle,murmure l'âme qui chagrine
La libellule passe, plus gracieuse qu'une ballerine
Au gré de son envol, sa joie divine est sans bémol
La lune, sur les dunes, se baigne déjà dans le sable doré
Bientôt la nuit, aux pas des loups va se manifester
Pour inspirer les poètes et leurs sages plumes aiguisées
L'astre mystérieux, dans leur vie est toujours victorieux
Accompagnat leur mélancolie, sans soucis d'anomalie
Il transforme leurs tristes nuits, en délirante poésie
Sur mon piano, ce soir un de ses rayons espiègle s'est posé
Il laissa son regard un instant se détendre, réposer
Des gouttes d'amour se sont alors échapées
Entre mes doigts agiles par la musique enivrés
Magique instant qui abreuve mon âme assoiffée
Quand la lune se détourne de la voûte étoilée
Et pour un temps sur mon clavier, vient se reposer