LA BĂŠTISE HUMAINE.
Eh, toi, homme !
Poussière, ou atome,
Sournois, ignoble et infâme,
Couard, pervers et polygame.
Tu trahis ton frère,
Tu boudes ta mère,
Tu déshonores ton père
Tu agresses ton congénère.
Tu salis la terre,
Tu pollues la mer,
Tu embrouilles l’air,
Tu causes l’effet de serre.
L’animal ? Tu l’as capturé !
Le naturel ? Tu l’as dénaturé !
Le paysage ? Tu l’as défiguré !
Tout bien ? Tu t’en as procuré !
Les droits, c’est toi qui les as usurpés
Les règles, c’est toi qui les as bafouées,
Les horreurs, c’est toi qui les a répandues,
Les rêves illusoires, c’est toi qui les a vendus.
Mais ta plus grande bêtise qu’on ne peut pardonner,
Est de braver Celui qui s’est ingénié à te joliment créer,
De cracher dans l’assiette blanche où tu as trouvé quoi manger.
D’uriner dans la cruche fraîche dont tu t'es servi pour te désaltérer.
Les lieux sacrés, tu les as, sans vergogne, profanés,
Les religions célestes, tu les as effrontément désacralisées,
Les divinités-mêmes, tu t’es délecté à insolemment ridiculiser
Les prophètes et les Messagers, tu les as imbécilement caricaturés
Le comble est qu’un Th. Jones a menacé de brûler le Coran !
Il prouve ainsi que l’extrémisme et le terrorisme ne sont pas musulmans,
Qu’à notre ère, l’esprit satanique fuit de temps en temps des vieux carcans,
Et qu’un tel toqué espère voler la vedette aux dépens des milliards de Croyants.
Sache, pauvre mortel, que, pieux ou mécréant,
Dieu dédaigne ton acte abject ô combien provocant !
Il s’élève au-dessus des âneries d’un quidam délinquant.
N’est-Il pas le Seigneur Tout-Puisant de l’existence et du néant ?
Au lieu de te faire une célébrité éclatante,
Tu as reçu une baffe méritée de la majorité écrasante
Des Fidèles, toutes religions confondues, en une symbiose déferlante.
Bref, être détraqué, tu es à l’antipode d’un AUTRE digne d’une ovation résonante