Dans une chambre vide
Allumée par chandelle qui vacille
Une âme avide
Entre la précipitation des secondes
Et l’évaporation de ce monde
Les braises de la vie scintillent
La lumière s'épuise
Les chemins se clarifient
Dans les prunelles
La responsabilité s’assume
Pourtant l'égo s'entête
De façon assez bête
La force se consume
Telle une chandelle
Quand elle s’allume
L’être ferme les prunelles
Quand le halo s’épuise
Il ouvre les yeux ébahi
Le noir est déjà lÃ
Le regret surgit
Le bien et le mal se confronte à jamais
Qui prendra-t-il le relais ?
Au fond de cette âme qui ferme les yeux
Devant le scintillement de la bougie
Et ouvre ses prunelles quand le noir envahit la vie
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