Une sensation étrange
Envahit mon esprit
Tout se mélange
Je sens que l'on me suit

Serais je un ange
Aux ailes meurtries
Par celles que je dérange,
Qui veulent voler ma vie

J'entends au loin
Cette chanson
Tu en aurais besoin
Dans ta prison

Sans toi je pense moins
C'est une bonne raison
Car de toi tu prenais soin
Je ne comptais plus tes liaisons

Elles y sont toutes passées
De la comptable à la secrétaire
Tu as reussi à tout effacer
Sauf pour la dernière

Où je t'ai démasqué
Lorsque j'ai allumé la lumière
Dans mon lit elle se trouvait
Seulement vêtu d'une guêpière

Je suis sortie sans prévenir
J'ai longtemps couru
J'ai traversé le pont des Soupirs
Paris, tu m'as déçu

Tu as volé mon sourire
Le premier soir où je t'ai vu
Tu les as fait sortir
Et toutes ces femmes l'ont eu

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"Le destin nous poursuit comme un dément armé d'un rasoir" A.Tarkovski

Je suis sortie sans prévenir
J'ai longtemps couru
J'ai traversé le pont des Soupirs
Paris, tu m'as déçu
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Une belle poésie malgré la déception qui s'en dégage.
Amitiés et bravo!

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Prétendre salir l'autre,ne nous nettoie point de nos saletés!!

Driss

Mais Paris sera-t-il toujours Paris ? je ne le crois pas..
Bien à toi,
Ortiaz

est ce vraiment Paris ? merci demi lune pour ce partage émouvant,

Je suis sortie sans prévenir
J'ai longtemps couru
J'ai traversé le pont des Soupirs
Paris, tu m'as déçu


yann

un poème qui touche!

merci

gérard

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"Aucun poème ne sera si grand, si noble, si véritablement digne du nom de poème, que celui qui aura été écrit uniquement pour le plaisir d'écrire un poème"

Extrait de "L'Artiste" de Charles Beaudelaire

Merci a vous pour ces mots très gentils

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"Le destin nous poursuit comme un dément armé d'un rasoir" A.Tarkovski

Agréable lecture!

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MB CANDIDE

coureur un jour , coureur toujours !!!!!!!!!!