Elkantara a écrit :
Au petit chemin de la source
Là où tu avais crié avec force
Que notre amour ne mourra pas
Me guide aujourd'hui mes pas
Ma pensée fouille le vieux chêne
Et sa sève coule dans mes veines
Dans les contours de nos deux coeurs
Je cherche ton image toute douceur
Est toujours là le gros rocher
Où premier baiser j'ai été chercher
Sur tes lèvres, douceur de velours
Il a été seul témoin de nos amours
Tu n'es plus là et le temps a passé
Notre jeunesse aussi, tout est classé
Tu as oublié baisers et serments
Ne reste que l'amour qui ment
Mais ton ombre plane sur ma vie
Toi, qui a été plus qu'une amie
Loin de moi, qu'es-tu devenue
Reine que mon coeur avait élue
Du regard je scrute le chemin
L'automne l'a tapissé de carmin
Les feuilles gémissent sous mes pas
Comme tu le faisais dans mes bras
Me font mal tous les bons souvenirs
M'en veux de ne pas avoir su te retenir
Comment me résigner à l'oubli
Mon coeur, d'amour tu l'as rempli
Longtemps je m'énivrerai d'eau
A cette source qui a caressé ta peau

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Le triomphe de l'autosatisfaction.
Le sens des mots anesthésié par l'usage ordinaire que l'on en fait.
La perte du sens est la triste soeur de la vacuité.
Assassins de la poésie.

Elupia Byhr