Pourquoi, es-tu si beau, mon petit, mon cadeau,
Pourquoi, ces yeux si bleus, aussi bleus que les miens,
Et puis ce doux regard, planté au fond du mien,
Comme un grand cri d'amour, comme un Printemps nouveau !
Pourquoi, es-tu si loin, mon enfant, mon amour,
Pourquoi, t'es-tu enfui, mon aller sans retour,
Quand finira la nuit, quand le jour reviendra,
Je deviendrai ta cour, et tu seras mon roi !
Alors...!
Je t'apprendrai le feu et le chant de la source,
Le vol du goéland, la mer et la Grande Ourse,
Le cri noir du corbeau et le chant des cigales,
La douceur d'un soleil et la mort de l'étoile !
Puis, je t'expliquerai, le douleur du poète,
Le sanglot des guitares et le cours des planètes,
L'ombre de la forêt, la splendeur des églises,
Je te dirai Carthage et puis Rome et Venise !
Je te raconterai, le secret de la pierre,
La fureur du volcan et le feu de la terre,
Les couleurs et la fleur, et le parfum des roses,
Et puis je te dirai l'invisible des choses !
Je dirai encore, la musique et Mozart,
Les soleils d'un Van Gogh, les tons purs d'un Renoir,
L’âme des pyramides, l'art du Parthénon,
La liberté sciant les barreaux des prisons !
Et puis, je t'écrirai, le plus beau des poèmes,
J'inventerai les mots, qui te crieront "Je t'aime",
J'arrangerai les notes d'une symphonie,
Qui dira c'est par toi et pour toi, que je vis !
J'écrirai ta chanson, et je dirai au vent,
Souffles-lui à l'oreille, chantes lui souvent,
Dis lui que je l'aime, mon petit, mon enfant,
Et que je vais l'aimer, jusqu'Ã la nuit des temps !
Dis-moi, que faut-il faire, mon enfant, mon amour,
Et combien de prières et combien de détours,
Et combien de matins, à gémir et pleurer,
Pour t'avoir prés de moi, mon enfant, mon bébé ?
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La nature, n'a jamais rien créé de médiocre ! A part l'homme, peut-être...?
