Plume d'or Inscrit le: 8/8/2009 De: Envois: 1179 |
Je Ne Sais Que Cela ! Ils écrivent l’ Histoire mais c’est à leur façon Et bien trop dérisoires quand ils donnent des leçons. J’ai vécu des années peut-être un peu trop noires Alors je peux conter et vous dire ce soir :
1 – Si vous voulez aimer et qu’ainsi en retour Son regard dans le vôtre enfascine l’ amour, Alors achetez-vous un dictionnaire copieux Et ainsi chaque jour, apprenez en l’odieux. Sinon tous vos mots doux au détecteur passés Un jour de doute et tout seront de force broyés.
2 – Si vous voulez vivre une vie passionnée En disant des franchises pour affranchir la mort, Alors inscrivez-vous à un cours de mensonge Où l’on enseigne à taire le plus profond des songes. Sinon toutes vos caresses et toutes analysées Diront canalisées que vous êtes rejetés.
3 – Si vous dites des mots avec sens et beauté Tous enluminés au fond d’un TGV, Alors consultez vite le tableau d’affichage Pour qu’à chaque horaire coïncide son visage. Sinon elle vous dira que les temps sont échus Que vos cheveux chenus amusent son jeune âge.
Toutes ces années vécues, et mes pensées vieillies Mais je n’ai à vous dire rien d’autre que cela ; Je m’en vais disparaître ou du moins m’écarter Et même comme ancêtre je ne sais que léguer :
_ Un parfum très léger à son oreille goûté. _ Puis son rire qui éclate comme une mûre mure. _ Son doigt traçant le trait d’une veine, mon poignet. _ Puis le goût de sa bouche, mais cela ne se conte.
En fait je peux vous dire que rien jamais n’existe Qu’il faut tout inventer même si vous vous trompez. Quand le matin venu, ses mots sont des étoiles, Quand votre café bu, il y a des larmes partout , C’est que vous êtes heureux dans ce sucre, dans sa vie. Et si je pleure ici , en écrivant ces mots, C’est que je ne suis pas sûr de revenir encore.
Elle me rejoint parfois dans le petit matin Et sa peau sur la mienne …cela je ne veux le dire ; Mais mes journées sans elle ne sont que complaisance Et si je feins l’outrance, c’est bien signe d’allégeance. Pour la première fois et ce sans innocence Je sens bien que l’amour est une force de vie ; J’écris ces mots pour elle, pour qu’elle pleure, Pour qu ‘elle vive, pour qu’enfin tous les doutes Se noient dedans nos larmes, et nos baisers aussi Et puis nos vies fragiles et mes mots qui tant disent Mais mes mots qui murmurent si ton cœur veut encore.
Vous qui lisez ici de presque banals élans, pardonnez de n’être Qu’un être un rien humain mais entre vos mains ; Tous ces mots que je pose, sont signes de ma vie ; Si jamais il venait qu’elle ne fut plus à moi , Je voudrais que vous disiez qu’elle fut femme et belle !
Ps1 : mais ce n’est pas une lettre ! , murmurent des murmures ! Votre PS est fou ; jamais ne parviendra ! Juste je voulais te dire, combien en vrai je t’ aime , Si tu comptes les larmes, comment veux-tu Que nous ne nous aimions plus !!!
Ps2 : tu es mon dernier amour ! Alors fort, je renifle comme quand la mode est à nos pieds ! Je renifle comme quand tu me tiens dans tes bras. En vrai, je ne sais plus si j’écris des mots ou si je pleure des larmes.
Ps3 : je n’ai plus de larmes. J’ai repris le visage hiératique de ceux que la civilisation marque et creuse. Demain je serai cadre avec des responsabilités. Demain , j’aurai peur, de t’avoir perdue.
Ps4 : je t’aime.
Ps5 : j’ai peur.
Ps6 : Je t’aime et j’ai peur car jamais je ne suis allé aussi loin.
Ps 7 : Pouic * ! Au-delà , je ne suis plus vivant !
Légende : pouic ! Font dire les méridionaux à leurs flamands roses si vous leur appuyez sur le ventre. Pouic ! C’est drôle, non ?
Dernière nouvelle : mon amour est toujours mon amour ! Si , j’entends : pouic, je fonds en larmes !!! Alors je fonds en larmes !!! Alors je fonds !!! Alors je !!! Alors je … voudrais le Prix Nobel de la Sincérité !!! Alors je… non je recommence : « je vais bien ne t'en fais pas. j'ai du mal à dormir quand on me c aresse les doigts ! et tes plaisanteries ne sont pas drôles. » Ps8 : j’ai plein de larmes partout mais les mots de mon amour sont tant !!! Ps09 : c’est comment quand on pleure et qu’on est amoureux ? Ps 10 : il y a plein de larmes dans mon appartement !!! Il va falloir que je regarde le règlement de co-propriété !!! Ps 12 : encore je renifle et je souris et encore je renifle : c’est important dans une vie, que de savoir que son amour encore est son amour. Ps 13 : je vais faire le malin mais si vous saviez combien j’ai eu peur de perdre mon amour. Alors je fais le malin : plus d’un couple sur deux divorce ; alors, je fais le malin : mon amour à moi , m’aime ; alors je fais le malin : pourquoi j’ai eu peur de te perdre ? Pourquoi cette lune en ascendance me faisait peur ? Pourquoi ne pouvais-je détacher mes regards de cette lune ?
Ps14567876543211R45587900 : demain matin, il faudra qu’une première pensée me vienne ! Et toute de douceur et d’envie forte, aussi cela sera : si tu as un doute, viens !!! Si tu as une certitude, aussi , viens : je te te ferai du thé fort et des tranches de pain avec du miel pour que … tu m’aimes !!!
Ps 45678898990000°9900998999°0 : je ne vous ai pas oublié, vous les lecteurs, vous , à supposer qu ‘encore vous existiez : mon amour se prénomme … et je l’aime fort.
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