A l’ombre d’un doute
A l’heure du crépuscule obscur quand tout s’éteint
Que l’absence de tout s’installe sur les cœurs .
Quand les tourmentes de la nuit chassent les ultimes photons
Que deviennent les certitudes imbéciles peintes d’orgueil ?
Lorsqu’au fond du couloir silencieux des âmes pléthoriques
Se profilent les frêles cyprès du cimetière dernier
Les savants les plus Ă©rudits ne savent plus .
Tels des bosons de Higgs les théories les plus belles
S’effondrent dans un chaos de magma en fusion .
La vie génère les protons de certitudes raisonnables
Mais la mort les efface toutes au souffle du désarroi .
Et je revois Voltaire sur son dernier lit criant fort
Dans un sursaut de volte-face « amenez moi un prêtre ».
Les créatures brillent longtemps au soleil des peut-être
Telles des cigales chantant tout un été sous les oliviers .
Comme des marionnettes sans fil , elles s’effondrent
Quand le doute pugnace les conduit sous les ruisseaux Ă©teints .
Mille certitudes ne font pas une vérité .L’homme va doucement
Vers cette parousie qui sait enfin ce que nous sommes vraiment .
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Il est un temps pour chaque âge :
A vingt ans , tout semble possible. A quarante , tout est possible. A soixante tout semble possible mais pas forcément souhaitable .
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