Allongée dans le pré, je regarde le ciel
L’arrivée de l’automne et de ses merveilles,
Il règne encore une douce chaleur
Et l’azur se pare d’une laiteuse blancheur.
Je me laisse aller et mon esprit vagabonde
Les nuages semblent danser sur le toit du monde,
Ils s’effilent doucement, boules de coton,
Et se fondent lĂ -haut, comme une guimauve, un bonbon.
Tel un ballet, ils reviennent en formes inégales
Ils glissent, s’étirent, esquissent des spirales.
Puis s’en vont plus loin vers l’horizon,
Jetant leurs ombres sur les dernières moissons.
Tel un mirage, ils flottent et voyagent,
Au-dessus de moi ne font qu’un seul passage.
Quand le soleil les rencontre, il enflamme leurs bords
Les transperçant sans pitié de ses flèches d’or.
Et tout Ă coup arrive une flotte plus sombre
Accompagné d’un vent, et d’un tonnerre qui gronde,
Les nuages s’accrochent, s’enroulent au-dessus des monts
Laissant couler de leurs ventres le liquide fécond.
Je me lève et marche d’un pas rapide
Sentant tomber sur moi les gouttes de ce précieux liquide.
Doucement la terre se couvre de cette humide rosée
Qui vient abreuver les dernières pousses assoiffées.
A nouveau le vent les rend diaphanes et légers
Rendant son bleu au ciel quelque peu ébranlé,
Ailes ouvertes, ils filent sur l’air pur
Et je replonge mes yeux dans l’azur….
M.P. 01/10/2011
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.