Nos corps qui traînent ici bas,
Echangent nos sangs devenus las,
Nos corps qui luttent sans cesse,
Nos âmes et fronts épris d'ivresse,
S'exilent pour quelques instants,
Filtrant le sublime de nos élans,
Où le hasard sème son charme,
Où l'harmonie de nos chants se pâme,
Ton regard divin, charnel se pavane,
Et va s'étouffer au creux de mon âme,
De ta bouche qui se révèle enfant,
Emane un exquis parfum d'amant,
Je respire la caresse d'un vertige,
Ta nudité qui s'allonge me fige,
Nos visages se frottent au silence,
Ta voix se froisse d'imprudence,
Nos bras survivent à l'éphémère,
Sans pudeur à ne plus se déplaire.
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" La musique donne une âme à nos coeurs et des ailes à la pensée. " Platon 
