Chérie, si votre vie n’est qu’un tourment,
Que vous n’y trouviez plus aucune joie,
Pourquoi ne prenez-vous pas un amant.
Mais monsieur, je tiens à rester fidèle
Je ne peux faire ça à mon mari
Je ne suis pas douée pour la bagatelle.
Je ne vous ai pas dit de le quitter
Et je ne suis pas dans ce cas, madame,
Mais de goûter au plaisir retrouvé.
Alors, n’ayant plus aucune raison,
Elle n’eut plus qu’une seule idée en tête,
Découvrir l’amour en toute passion.
Prémices du désir, son corps ondule
Et croyant trouver un autre futur
Toutes ses envies alors se bousculent.
Sur son corps, des multitudes de mains,
Développent son envie de délires
Elle est prisonnière de ce festin.
Peu habituée à de telles agapes,
Elle voulut le faire chaque jour,
Ses sens s’emballent et sa vie dérape.
Le mari ! Que devient-il d’après vous,
Lui qui ne savait dire que je t’aime,
Il reste fidèle d’un amour fou.
Alors tombe la conclusion banale,
Elle quitte son nid pour le trottoir,
Vraiment ce récit est sans morale.
Chibani
Ceci est un style nouveau qu’en toute modestie j’ai baptisé Chibanelle.
C’est une suite indéfinie de tercets dont seuls le 1er et le 3ème vers sont en rime. Chaque tercet est unique dans sa composition et il ne peut reprendre une des rimes de ceux qui le précèdent. Tous les vers sont d’un même nombre de pieds.
La composition sera donc celle-ci :
A.B.A – C.D.C – E.F.E – G.H.G – etc….
Et si à la fin du syllabaire il reste encore des mots à produire il est autorisé d’utiliser l’alphabet grec.