Lorsque sonnera ma dernière heure,
Mon départ pour ma dernière demeure,
Etendue là , sur ma funèbre couche,
Viens cueillir sur ma bouche
Tous les mots que je n’ai pas dis,
Que je te dirais dans l’agonie.
Avant que mon âme ne s’envole,
Viens écouter mes faibles paroles,
Cette confuse harmonie
Martelant mon esprit endormi.
Lorsque viendra le temps des adieux,
Que tombera le voile sur mes yeux,
Laisse couler tes larmes divines,
Pour que ton chagrin je devine.
Même si je reste muette
Je sentirais ta terreur secrète
Dans les airs, répandue,
A mon souffle, suspendue.
Sur mon visage pâle,
Couleront des fragments d’opale,
A l’instant où les spectres baroques,
Vêtus de haillons ou de loques,
Du ciel ou de l’enfer venus,
M’emporteront vers l’inconnu.
M.P. 16/09/2005
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.