Ses pas sur le sable de l'humanité
Laissaient des fines traces d'éternité
Frémissaient de joie sur son passage
Les fols attentes de tous les âges
J'entends encore chanter ce sable
Comme ceux qui partagent sa table
Personne ne se remet de son passage
Et son passage traverse tous les âges
Par sa vie, sa Parole, toujours en mouvement
Il révèle un coeur doux, tendre, aimant
Il va pieds nus, tête nue dans le vent
Portant sur ses lèvres le baiser d'un divin chant
C'est un pauvre,sans besace, sans toit
Personne ne reconnaît en lui le Grand Roi
Pourtant la triste,l'opprimé humanité
N'a jamais été autant aimée
Son amour infini s'est manifesté
Ils l'ont maudit, ils l'ont crucifié
Pour rien de cela il ne s'est tourmenté
Tout ce qu'il voulait: leur apprendre à aimer