La nuit arrive
De l’autre rive
L’enfant dont je rêve
M’habite sans trêve
Il prend ma main
Vers les collines fleuries
Et moi, je le serre contre mon sein
Comme un bourgeon à peine fleuri
Il remplit le vide qui m’habite
Quand je le vois ; mon cœur palpite
Il flotte comme un papillon fragile
Autour des roses d’une terre fertile
Il prend ma main avec confiance
Il m’introduit dans son monde de l’innocence
Il réveille en moi la nostalgie de la transparence
Et les paysages de l’enfance imbibée de mille fragrances
L’enfant à qui je songe
Est pur comme un ange
Il prend ma main
Vers les fleurs de son jardin
L’enfant dont je rêve
M’habite sans trêve
Il me rappelle les premiers pas de l’être humain
Sur le point d’entreprendre le bout de son chemin
Sartrouville : 17/09/2011
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