Ce soir, je demanderai à l’heure
La plus silencieuse de ma nuit,
Quand reviendraient
Mes mille nuits d’amour oubliées.
Je suis là , perdu et désemparé
Dans cette espace de ciel étoilé.
Triste comme l’avant-automne,
Dont la fraîcheur du vent
Me fait tristement frissonner.
Je veux m’en aller
Dans le jour qui se lève
Et dresser mon regard
A la nuit tombante.
Il y a encore des nuits,
Il y a encore des vents
Qui agitent les arbres
Et courent dans le pays.
Quand une inquiétude passe
Comme ombre de nuage,
Me traversant l’esprit,
Mon cœur est en écharpe
Et je ne sens nulle présence
Pour lui conter mes angoisses.
L’immeuble Liberté d’en face,
Avec son élégante silhouette
Me donne envi de prendre le large
Pour de lointains espaces.
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