Par le soupirail de la nuit,
Le poète rêvait aux étoiles!
Tout le ciel sans bruit,
Le fascinait comme des voiles!
Etait-il marié à l'infini,
Lui qui comblait les silences,
A couché des mots sans déni
Sur la rosée d'une page blanche...
LÃ -haut dans ce cosmos si sombre
Une toute petite étoile brillait plus que les autres
Attendant qu'un jour un astre vienne s'y déposer
Afin de lui chuchoter des belles histoires
Pour combler sa longue solitude...
Celle où la plume se dépose telle écume
Celle où les mots glissent avec légèreté sur une page
Celle dont on dessine aussi des images
Et qui font des ravages dans son coeur si sage...
C'était des pastels, des couleurs,
C'était des aubes et des aurores,
C'était l'Orient, des tapis de fleurs,
Et l'étoile criait: " Encore, encore!"
L'astre avait noyé son chagrin,
Car, en crevant l'abcès de sa solitude,
L'étoile avait la rose au teint,
Et tout chantait dans les béatitudes!
Le 07. 09. 2911.
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Je crois qu'il n'y ait eu guère d'auteurs qui aient été contents de leur siècle. Vauvenargues.