Dans un coin sombre de ma chambre,
La flamme d’une bougie s’étire,
Projette sa faible lumière
Sur ma page blanche.
Ma plume reste inanimée.
Dehors, le vent souffle
Tristement dans les arbres.
Est-il porteur de message macabre ?
Le crépitement de la pluie sur les volets,
Ruisselle comme les larmes d’une esseulée.
L’obscurité a atteint son paroxysme.
L’automne fait son entrée fulgurante.
L’immeuble de la liberté d’en face,
Majestueux, se dresse avec panache.
Et moi songeur, j’interpelle ma bougie,
Disparaissant sous la cire.
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