Je connais un petit peu la Bretagne, et c'est vrai que l'image d'un pays dégoulinant de pluie, ou plutôt enrobé dans le crachin d'ouest, est classique.
Et pourtant, que j'ai connu de magnifiques périodes de beau temps en Bretagne, avec un ciel radieux qui faisait chanter les grèves et les bois.
Parfois, on avait de la pluie le matin, mais vers midi, tout s'éclaircissait comme par miracle, et le ciel bleu était pour nous tout l'après midi.
La seule chose que nous redoutions vraiment, c'était le vent d'ouest, le vent de mer, celui qui apportait le crachin ou la pluie fine interminable, on se levait et on se couchait avec.
Mais même par temps humide, la Bretagne garde tellement de beautés et de charme:
Quoi de plus beau que Pen Hir et les Tas de pois jouant à cache cache dans les écharpes de brumes et de bruine, ajoutant le mystère à la sauvagerie du lieu..
Quoi de plus beau que la tempête sur l'Iroise, par grand vent, avec la mer déchaînée qui veut submerger la côte....
Quoi de plus envoûtant qu'Huelgoat, avec sa forêt enveloppée de brumes rampantes, où on ne serait pas surpris de voir surgir, à cheval et armé, un chevalier de la Table Ronde.
Quoi de plus impressionnant que la colère des flots sur Fréhel, avec le vent qui vous lacère et la pluie qui vous bat violemment, s'acharnant sur ce morceau de rocher sanglant qui s'enfonce dans les flots....
Ah, Bretagne, que j'aimerais te revoir à nouveau un jour.... J'ai tant de chose à te dire, et d'abord que tu m'auras beaucoup manqué.
Ton poème m'a beaucoup plu. Il décrit bien une certaine Bretagne, celle du mauvais temps, mais qui a su inspirer ses artistes pour nous laisser des oeuvres qu'il n'est pas possible d'oublier.
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)
