Pourvu que ….
La main dépose son arme
Et l’œil sèche ses larmes.
Le corbeau quitte la berge des ruisseaux
Et les oiseaux reprennent la relève sur le rameau.
Le vent dissipe la brume épaisse qui couvre la vie
Et le bleu éclatant de l’azur réveille la paix et l’envie.
L’inconscient descend de ses nuages
Et le songeur affronte les vagues à la nage.
L’ignorant époussette les recoins de sa mémoire
Et glane du jardin des sciences une plante rare.
Le héros ne prend que ses légitimes butins
Et le monde se cristallise comme les rayons du matin.
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