Lucides et sans pitié
Pour les riches qui se vautrent,
Certains sont amour des autres,
Fidèles en amitié.
Plume sûre et acérée,
Et honorant notre langue,
Sachant sortir de leur gangue
De doux mots par cuillerées,
Certains parlent des petits
Avec un cœur grand ouvert,
De tendresse recouvert,
Déchiffrant leurs appétits.
De poèmes en nouvelles
Ils scrutent vers l’intérieur
Les puissants, les inférieurs,
Les régnants et les rebelles.
Jugement sans équivoque
D’une société qui tangue,
Et sans faire de harangue,
Dénoncent ce qui les choque.
De ceux là tu fais partie
Mostafa, ton Å“il est juste.
Les tricheurs, tu les ajustes,
Aux pauvres ta sympathie.
Le 6 septembre 2011
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)