SURSIS


Menottée à la pendule
A l'issu d'un long combat
La revanche en préambule
Sonne l'arrêt de la fatwa

Guerre du temps qui ne recule
Devant aucun édifice
Construit sous l'ample férule
Du déclin sous son hospice

Guerre du monde qui s'adonne
A d'infernales injustices
Repos des morts qui bourdonnent
Dans le sous-sol de nos vices

Lorsqu'une ingénue s'étonne
L'homme est là pour en découdre
Et son père qui le sermonne
Ne fait pas tomber la foudre

Pour faire barrage à l'amour
Il faut faire parler la poudre
Et pour faire mentir un sourd
Du silence le faire sourdre

L'esclavage aux alentours
Au pochoir sur le décor
Indélébile au pourtour
Transpire des murs et des pores

Le valet contre une paire d'as
Perd toujours et perd encore
Face à un roi qui le glace
Et une reine qui le mord

Ajourné faute de place
Le procès n'a pas eu lieu
Le tribunal est en face
D'un bordel et c'est tant mieux

Les Euménides sont servies
Le condamné est furieux
Et le juge est au parvis
Ce que le diable est au cieux

Rien à faire quand la survie
Tient à deux et deux font Dieu
Autant rompre le sursis
La glace qui retient nos vieux.

sursis, joli écrit. IRIS

Réussi et profond, bravo!
Amitiés de JP.

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Vivre ses rêves

un sursis inspirateur d'un joli texte !!

Sombre mais belle lecture très bien écrit
Mes amitiés
Yohann

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann

Merci pour vos agréables commentaires !!

Je découvre une Plume Talentueuse dont j'apprécie le style ! Un B majuscule pour Bravo !!!
Amitiés, E.

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