Gouffre infini d'espace,
Où je me perds, où tu t'effaces.
Insondable trou noir,
Néantise absolue,
Pas même un peu d'espoir,
Que la nuit, noire et nue.
Effacé le soleil! Tout n'est plus qu'hérésie!
Pas un bruit...Pas même le silence,
Ni la mort...Ni la vie,
Rien..... que l'inexistence.
Le vide inexprimable,
Où je tombe sans fin,
Portant la faute inexpiable,
D'avoir écrit enfin
Le mot tabou, le mot qui crée.
Rien n'existe sans lui,
Qu'illusion insensée,
D'un après sans avant.
D'un infini présent.
Ce mot que je dois taire,
Il te faut l'ignorer,
Des ombres sur la Terre
Préparent le bûcher
Où doit brûler mon âme,
Et mon corps dans l'espace,
Danse au rythme des flammes,
N'en garde aucune trace.
Et si tu crois connaître
Ce mot qui me condamne,
Chasse le de ton être,
Avant qu'ils ne te damnent.
S.C
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Boileau