Les fleurs sont si jolies en été
Pour mieux les voir, tu t'es arrêté
Tout songeur, sous le soleil câlin
Mais pas si loin de toi ce matin
Des gens ont faim.
Le sentier, dans les causses perdus
Fait rêver aux amours éperdus
Etendues que l'arnica soufre.
Mais quand toi, tu admires les gouffres,
Indigents souffrent
Le week-end, sur la plage allongés
Baigneurs voudraient voir se prolonger
Doux moments alors que dans le monde
Qui poursuit, indifférent, sa ronde,
La guerre gronde
Nature est belle, mais cataclysmes
Inondations, volcans et séismes,
Sécheresse et guerriers valeureux
Tuent enfants et font des malheureux
Pensons à eux.
Le 3 Août 2010
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)