Il est un temps pour la souffrance
Et il en est un pour l’oubli.
Dans les présentes circonstances,
Où l’espoir semble être aboli,
Où il n’y a plus d’espérance
Qu’un bel amour soit rétabli,
L’honnêteté et la décence
Veulent que cessent ces folies.
Sur les sentiers de la montagne,
J’irai retrouver l’émotion.
Et dans les plus douces campagnes,
Je noierai ma désillusion.
La solitude pour compagne,
Sera source de rédemption.
Que rien d’autre ne m’accompagne.
Pour trouver une solution.
Au fils des heures, au fil des jours,
Mes pas me conduisant plus loin,
Je m’éloignerai, mon Amour,
Et je pourrai faire le point.
Du monde je ferai le tour
Pour arriver à t’aimer moins.
Mais tu demeureras toujours,
Objet d’amitié et de soins.
Car si grande que soit ma peine
Et la douleur que j’ai vécue,
Je refuse qu’un jour la haine
Ne submerge mon âme émue.
Je veux garder pensée sereine,
Pour pouvoir sourire à ta vue,
Si au hasard, par lune pleine,
Je te rencontrais dans la rue.
Tu resteras dans ma mémoire,
Comme un des plus beaux avenirs
De bonheur, auquel j’ai pu croire,
Mais qui n’a pu s’épanouir.
Lisse et poli comme l’ivoire,
Caressant et tendre à ravir,
Amour soyeux comme une moire,
Un charmant et doux souvenir.
Le 8 juin 2006
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)
:-P 
