Le soleil ne veut plus triompher de la pluie
Dans mon petit chalet pourtant tout plein de charme.
Mais je ne souris guère et me viennent des larmes,
Tu n’es pas là et tu me manques et je m’ennuie.
J’ai encore bonheur à parler avec toi
Mais tu parais si loin, maintenant, si distant
Que tu sembles rester sur l’autre continent
Que tu réponds, par politesse, à mes émois.
Quel espoir ai-je encore de pouvoir revivre
Avec toi les moments où mon âme était ivre
Quand tu savais si bien me bercer de caresses
Ces temps qui, semble-t-il, n’ont pas compté beaucoup,
Quand tous deux nous étions remplis de pure ivresse,
Et que tu gommes de ton esprit d’un seul coup.
Le 22 mai 2006
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)