S’élevant vers les cieux
La poussière crut rouver contrée
L’illusion lui fit voir les lieux
Où elle jouira de la liberté
Mais le temps perfide l’éprouva
Il là confronta avec la réalité
Vers le sol il la ramena
Pour( de nouveau) être foulée du pied


S’échappant de la bouche
Le mot crut que la vie est dans le dire
C’est l’idées dont il accouche
Qui fera que son existence perdure
Mais le silence plein de malices
Ravala ses résolutions
Il effaça ses caprices
Rendant vaines ses locutions

En prolongeant la vision
Le regard s’abreuva de lumière
Au delà des apparitions
Il crut voir au-delà des barrières
Mais l’obscurité de l’avant
Lui prouva le contraire
Sombre, le voilà reculant
Profil bas rasant la terre


Ainsi advienne de quiconque
Divorce avec son propre Moi
Amorphe, il devient quelconque
Son âme gémie aux abois
De quel arbre elle tient
Chaque branche connait sa foi !
Jouer à faire du tout un rien
Suppose une maitrise des lois




ait slimane hamid

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"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet




Mon blog : http://amedyazamazigh.blog2b.net

Jolie poésie. IRIS

Merci beaucoup pour ce bel écrit.

Sandrine

merci à vous les amis

Bel ecrit
Amitiés
Val

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"Tout le monde peut maîtriser une douleur excepté celui qui l'a."
Citation de William Shakespeare

Belle réflexion, bravo l'ami!
JP.

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Vivre ses rêves