VERTIGE

C’est un vertige après l’abîme
Qui fait écume sous la lèvre
Un mont sacré, une tour, une cime
Après le Mal, sa toux sa fièvre

C’est un semblant de plénitude
Bon sang, bon vent, enclos douillé
Pas de matin dans les nuits rudes
Volcan furieux, lave souillée

Cette euphorie vertigineuse
Est une braise à consumer
Feu éternel, flamme danseuse.
Attente brûlante, incendiée

L’euphorie sournoise combat
Vent, orage, mer démontée
Et l’euphorie rit sans éclat,
Se repaît des voiles brûlées.

Fabrice

Vertige. IRIS

de belles images, une sensation de vertige,

amitiés

yann

Bonjour Agalma,

Votre poème nous projette dans le vertige de l'abîme. Il y a une plénitude voilée qu'il procure, des nuits rudes sans matins qui dépassent donc leur mesure et une euphorie vertigineuse qui est une braise à consumer. Beaucoup d'allégorie à méditer. Amitiés !

Immuable

En vous lisant, j'ai le vertige, intentionnel j'imagine ...
et "je vertige d'être vivante"
Très rythmé, très belle aisance ... je me suis laissée prendre.

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[La nuit des rois, les femmes seront reines]

http://leaviola.blogspot.com/

"Nous sommes corps à corps nous sommes terre à terre
Nous naissons de partout nous sommes sans limites" PE

un très joli texte qui nous offre de belles images

De très belles images en te lisant, j'aime beaucoup.
Merci de ce partage.

Sandrine