Et Ă Porto-Vecchio si tu arrives Ă l'improviste pour trouver une chambre oĂą coucher, tu peux faire le tour le ville il n'y en a pas.
Et pourtant le matin même à la télévision on entendait les propriétaires d'hôtels se plaindrent que le tourisme se perdait et que si ça continuait ils allaient fermer les portes.
Il était une heure du matin, j'avais fait 140 kilomètres depuis Ajaccio pour trouver une chambre, à n'importe quel prix, même à Sartène, et je m'adressais à un homme qui me dit posséder 4 hôtels sur la baie mais qu'il n'avait pas une chambre, même de bonne, de disponible. Je lui parlais de la télévision et voilà ce qu'il me dit alors.
Oui monsieur, c'est bientôt la faillite. Voyez l'année dernière, j'ai dû faire 400 refus et je n'étais pas le seul. Eh bien cette année, je n'en ai fait que 140. Les affaires vont mal, moi je vous le dis.
Cette aventure m'est arrivée et nous avons passé la nuit avec mon épouse dans une petite Fiat Uno louée le matin avec quand même le décor fabuleux de la baie de Porto-Vecchio devant nos yeux.
Chibani