On entend les soupirs
On entend les soupirs, les maux des hommes,
Livrés aux vents berçant des océans
Où se perdent les mots que gonfle l’esprit…
L’immémoriale voile fend l’horizon ;
Que retenir, alors, de l’inconnu,
Du sentiment puissant et sans objet ?
Une vive clarté rend grâce puis meurt :
Dans un émoi furtif, elle se sublime.
Où s’en vont les soupirs, les maux des hommes…
Livrés aux vents berçant les océans
Quand ruisselle le sang aux flots couchants…
On voit tomber des ombres le sabre au clair ;
Des vérités expirant leurs murmures
Réduisant la force de l’improbable :
Il est du vague à l’âme à l’espérance
Qui se brise le crâne au bleu des cieux
On entend les soupirs, les maux des hommes
Livrés aux vents berçant les océans…
Où se perdent les mots que gonfle l’esprit…
L’immémoriale voile fend l’horizon…
Car les plus grands fracas, au loin, s’apaisent
Dés lors que l’Histoire tait ses trahisons :
Une vive clarté rend grâce puis meurt,
Dans un émoi furtif, elle se sublime…
Quand ruisselle le sang aux flots couchants,
On voit tomber des ombres le sabre au clair…
- le 2 août 2011.
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