lettre à Lucilius 2 (seul le temps nous appartient)
Rien n’est à nous, ni le vent qui noie nos pieds dans la patience arrogante des montagnes, ni la cime des arbres compromis dans les nues que traversent des millions d’aurores chanceuses
seuls ces temps dociles comme des objets nus appartiennent à celui qui les pose sur sa table qui a conscience de la lente fontaine des choses et des secondes où se pâment son silence,