Je suis fasciné et séduit, et a lui ma fidélité
Sans décret, hors mensonge que réalité
En berçant le public, fort acquit à l’illusion
Qui plonge et replonge dans les fines allusions
Au théâtre la vérité détracte les arènes politiques
Avec le savoir qu’il a plein dans sa boutique
Il brise l’angoisse et donne la joie à la société
Comme les enfants ils disent que la vérité
Tu demeures le durable spontané et invincible
Quel que soit tu demeureras l’ami indivisible
J’aime beaucoup le théâtre, et ses artistes car il me fait rêver
Et détériorer mes souffrances dans ma vie fait grevée
Vous qui donner la joie, a ceux épris de liberté ;
Et a ceux soumis, à la domination de la dignité :
Pour vous rendrent hommage, aux services rendus ;
Pour vous artistes fusillés, estropies, frappés, pendus ;
Vous n’avez ménagé, ni efforts ni savoir ;
Vous artistes, maîtres vaillants du devoir ;
Pour ne pas avoir les remords ;
Vous avez bravé la mort ;
En lisant vos bréviaires, en toute plénitude ;
Qui sillonnent, nos allées en dérobant la solitude ;
Je vous salue, de notre enfer de jadis ;
Reposez vous en paix, dans votre paradis.
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les années de disette dictent les poètes