Le cygne est mort, le corps brisé, un jour de mai.
Le cygne et mort et ne volera plus jamais.
Le cygne est mort tué par un trop lourd chagrin
Le cygne est mort et ne verra plus le matin.
Il ne montrera plus jamais ses plumes blanches
Il ne sera plus fleur des beaux lacs le dimanche
Il ne palmera plus, glissant sur les eaux pures
Il ne volera plus vers d’autres aventures.
Son cadavre bientôt empestera l’espace
Avant que le temps ne le dissolve et l’efface
Ses os blanchiront pour un moment sur la grève
Avant de s’effacer, n’ayant été qu’un rêve.
Le cygne est mort car il a voulu trop aimer
Le cygne est mort car la passion l’a consumé
Le cygne est mort et son âme erre comme une ombre
Pour clamer sa douleur en strophes et vers trop sombres.
Le 18 mai 2006
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)