« DORS, MON AMOUR »
Parfois je me demande où suis-je dans tes rêves.
J’aimerais me glisser, lorsque tombe la nuit,
Sur tes plages de sable et flâner sur les grèves
Que le « marchand du soir » a déposées sans bruit.
Je viendrais me lover au chaud de ta paresse
Pour t’offrir le meilleur de mes enlacements.
S’il faut que chaque étoile, à l’aube, disparaisse,
Je les retrouverais dans nos embrassements.
Côte à côte nos corps, pendant qu’ils se reposent,
Laisseraient divaguer leur âme en confusion.
A l’inverse des cœurs requérant quelques poses
Elles n’ont d’autres buts que de vivre en fusion.
Allongé près de toi, tu peux dormir sereine.
Nos esprits s’aimeront, c’est écrit dans le temps.
Il n’est pas de minute ou d’heure qui s’égrène
Sans que ta vie me soit un éternel printemps.
...........................(05-05-2006)........................
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Christian RAY avec Michel Drucker et Patrice Laffont