Amertume,
D’un pays de poètes, de ghazal, Elle est venue,
Dont un, assimilé à Dieu et cité Hafiz,
D’un pays, éminent, conquérant et fier,
Migration de rebelle, et gravement volontaire,
Estimé, par Elle comme une genèse résolue,
Comme celui d’un ancêtre nommé Moïse.
Dans cet exode Elle n’est pas arrivée seule,
Mais avec son frère, que j’ai dû affronter,
Suite à des allusions et réponses veules,
Quand sa main, que je désirais, j’ai demandé.
Ces préliminaires nous ont emmenés,
A réunir nos sincères volontés,
Générer une remarquable communauté,
Pour, enfin, raisonner cet exode mené.
Ensemble, par notre Amour, nous avons triomphé
Cette destinée, pour chérir et combler
Nos cœurs et ceux de notre lignage,
Dans le dessein d’hisser, leur dogme et adage.
Par caprice et délibéré matérialisme,
Par un accommodé surréalisme,
Ce modèle d’avenir, plein d’idéalisme,
S’est rétréci comme un isthme,
Et fait valoir un certain euphémisme.
Après trente et trois années d’union,
Les justes, et autres causes d’affiliation,
Sont venus prendre cette Mère, sans libations,
Qui n’a pas pu profiter d’une troisième génération.
Pour cela, la vie a un goût d’amertume,
Surtout dans des aphorismes posthumes.
Antoine
Chanson : Odecha
Chantée par Yasmin Lévy (en Hébreu biblique)
accompagnée par un chanteur de ghazal (musique Perse)
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Quand la "Tolérance" est de mise, l'intelligence devient
intuition ou sensation sans relativité.
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Antoine
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