Doucement, je te prends contre moi
En caressant timidement de mes doigts
Toute la surface qui émane de ton être
Blanc immaculé qui ne demande qu'à renaître
Je vais griffonner quelques quatrains poétiques
Sur toi qui sont en attente des mots symphoniques
Afin de cacher ta nudité, pourtant si jolie
Quand on la regarde tournée vers l'infini
Ma plume boit ton élixir couleur marine
Pour mieux griffonner sur le papier de Chine
Quelques balbutiements, envies et désirs épars
Qui peu à peu, prendront leur envolée vers l'espace
Tu envelopperas mon corps devenu fébrile
De tes pages remplies de mon encre indélébile
Et nous danserons en ne faisant plus qu'un
Sous une merveilleuse pluie discontinue d'embrun
Nous joindrons l'osmose à cette chose agréable
Qu'est l'union d'une feuille et d'une plume irremplaçable
Pour le seul plaisir de nos regards tournés vers l'horizon
Dans un tendre va et viens, nous serons au diapason
Laisse-moi épouser les formes de ton être
Au gré du temps et de l'espace
Et nous ferons renaître
Les seins de glace
Sur le chemin
Sans fin
@ Jenny Marty
----------------
La symphonie des mots - littérature
;-) http://symphoniedesmots.canalblog.com/
Mon combat contre la Fibromyalgie
;-) http://unelouvecombat.canalblog.com/