"Y", celle qui dessine
Les fins plis des deux aines
Dans leur tiédeur souveraine
Et qui porte en sa fourche
Le doux nid à la rose,
Qu’on baise de la bouche,
Ce petit nid avec
Son oisillon perché
Qui montre là son bec
Tout de cramois paré…
Oui, c’est bien le « i » grec,
Tout de soies tapissé,
Blond ou brun qui bouclette,
Nid de joie pince-bec
En verticalité…
Le majestueux « i » grec
Aux deux doigts victorieux,
De l’Alphabet la lettre
Aux élans amoureux !
O lettre vénérée,
O consacré calice
Qui, entre ventre et cuisses,
Laisse là présager
D’éternels délices !
Donc, je te salue,
O lettre des Abysses
Qui là vue
Sous cet angle
Annonce en ton triangle
Les plus douces prémices !
Jacques Hiers
Texte déposé. Tous droits réservés.
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