Vision,
Les yeux voient le devant,
L'âme couve l'antécédent,
Serait-ce un conflit incessant ?
Pour apaiser un état de passant,
Ou orner un statut d'ascendant.
Ce regard ne peut être lointain,
Car dans l'absolu, il y aura une fin
A ce ravissement de l'incandescence,
A l'extase de l'engouement, l'enivrement
A annihiler des apathies et insouciances,
D'antan diligent et mourant.
Comment, même, augurer le demain ?
Sans refluer un passé proche ou ancien,
Sans revoir de désuètes allégories
Sans flatter la source et l'allure de sa vie,
Sans opiner devant les Aïeux et leurs dires.
L'amnésie, la contrition, ne pactisent pas avec l'avenir.
Et pourtant ! Il est bon d'avoir un dessein,
Celui-là , qu’ordinairement nous dénommons destin,
Mythe permettant l'atermoiement de l'arrivée
De ce repos, disciple fourbe de la cruauté.
Concevons, que ce bout de chemin,
Construit pour conquérir un terrain,
Solidifié par l'édifice du passé,
Apothéose des ancêtres honorés.
Soigné par l'enchantement du présent,
Tenon et mortaise de la charpente du clan.
Innové par l’obstination d’un futur,
Sagesse d'une suite sûre et pure.
Cela est l'éphéméride d'une affection
A s'accomplir, pour soi et les siens,
Dans une réalité des temps contemporains
Et ceux, inextricables des anciens,
Pour, enfin, fustiger notre propre vision.
Antoine
Musique : Jouée par Ikuko Kawaï (violoniste Japonaise)
Titre : Cobal Moon
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Quand la "Tolérance" est de mise, l'intelligence devient
intuition ou sensation sans relativité.
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Antoine
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