Verras-tu encore les doux soleils miroitant à l'empyrée
Lorsque ton souffle se fera murmure et distant
Et l'ambroisie qui s'éveille à la belle clarté
De cet amour méandreux au lointain firmament

Et sous la tutelle du nectar vermeil de tes peurs
Où les tourments lourds seront des larmes de fiel
Offriras-tu ton écorce flétrie à la lueur
Pour que naisse un jardin de sanglots éternels

Et la force de tes chimères, sombres mendiantes
Que la langueur étale en profonds caprices
En une âcre tresse dans l'entreinte nonchalante
Que le temps a dépouillé en pure malice

Lorsque l'abime de ton coeur se fera ignorant
Dans les nuits maudites de tes puerils chagrins
En jâlons déchirés par le manque d'instants
Que l'avenir n'a pas pu te donné en destin

Et sous les astres dénudés par tes vaines tristesses
De cette floraison singulière et sans pardons
L'amour ne sera que la lierre de tes faiblesses
Affligeant sa douleur dans le coeur de la raison

je t'ai lue, merci pour le partage Erin

TF

J'M

touflamme et boreal merci pour vos appreciations

Merveilleux écrit, tout en apothéose

Amic

Je n'ai pas tout compris et c'est peut être ce qui fait le charme de ce poème...
mais je reviendrai le lire...

A bientôt ...

Mes amitiés Yvon

merci a vous

merci boreal