Le sacrifice
Llyr, le dieux des eaux se prit d'amitié
Pour le Roi-sureau son voisin de proximité
L'incohérence et la jalousie des femmes
Ont distillé un venin en arcade
La cause, l'orgueil d'une Reine
Qui se proclama la plus belle
Sa fille, la Princesse Icoranda fidèle
L'emportait sur la déesse des eaux
La terrible erreur d'une Reine
Tant sa beauté faisait parler d'elle
Offusquées par l'impertinence, les sirènes
Se plaignirent au maître des eaux
Plaintes arrivèrent au Roi-sureau
Le désaccord éclata enfin...
Agacé, il consulta son peuple de nouveau
L'invitant à consulter l'oracle divin
Sacrifice ! lui dirent les prêtres
Pour apaiser la colère de la mer
Prend la Princesse Icoranda, ta fille
Tu l'attacheras aux rochers terribles
Le Roi-sureau fondait de douleur
On lui brisait le coeur
Il se résigna, lia ses mains
Essuya ses larmes, souhaitant demain
L'eau giclait vers le ciel
On se serait cru en enfer
Le monstre marin n'en voulut pas
Héros solaire la délivra du mauvais pas
La tâche royale consiste
A être au-dessus du bien et du mal
A se montrer un juge équitable
Et un arbitre inestimable
Clotilde de Saint Jean
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Mon voeu cette année procurer du bonheur dans mes textes ou histoires.