Dans ma mémoire
Dansent ces belles,
Venise au soir
En ritournelles
Chante l’Amour ;
Dans ma mémoire
Dansent les jours,
Chantent les nuits
En des boudoirs…

D’un livre, je tourne les pages,
D’un corps j’accentue le naufrage,
Je ne suis qu’un Amant de passage,
Qu’une ombre au tout petit matin ;
Je suis un poème sans âge
Qui se fond en vers de satin,
Je m’efface comme un paysage
Au fond de brouillards libertins…

"Il Veneziano"
Jacques Hiers
Texte déposé. Tous droits réservés.

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Sortir de l'ombre ... effacer les brouillards ... et chantent les jours (aussi)

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[La nuit des rois, les femmes seront reines]

http://leaviola.blogspot.com/

"Nous sommes corps à corps nous sommes terre à terre
Nous naissons de partout nous sommes sans limites" PE

Amant de passage, que rien ne retient...
Un poème très vaporeux, comme les relations éphémères, que reste-t-il à la fin ?
J'ai beaucoup aimé !