Un fleuve de vie,
C’est le long d’un fleuve embrumé,
Dans un passage, assez brouillé,
Chacune essayant, avec peine, de haler
Ce filin amarré à ses ambiguïtés,
Que nos voies se sont matinées.
Dans cette errance de solitaires,
Nous avons cumulé nos lusins,
Accordé l’ambiophonie solidaire,
Ensemble, pris la même charmille,
Béates, de cette belle harmonie.
Par étayements mutuels et partagés,
Nous avons traversé une part de notre vie,
Dans des moments conjoints et privés,
Avec une certaine philosophie.
Un jour, malgré notre forte stratégie,
Les vents de ce fleuve, et leurs psalmodies,
T’ont attiré, avec ferme escobarderie,
Dans cette lugubre et longue léthargie,
Irrationnelle décision dans notre biographie.
Aujourd’hui, sur ces durs chemins de halage,
Hâtive de retrouver nos drisses et cordages,
J’attends mon Amie, sa lumière, ses adages,
Et avec Elle, en soirées retourner à l’abordage.
Antoine
(poème écrit pour ma soeur et son Amie disparue)
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Quand la "Tolérance" est de mise, l'intelligence devient
intuition ou sensation sans relativité.
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Antoine
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