Ode à mon pays
Mon pays, prunelle de mes yeux
C'est dans le tréfonds de ton giron
Que j'ai planté mes sincères voeux
Comme une tapée de bourgeons.
Celui qui drandit sa longue épée
Pour couper les racines de ta paix
Sera banni de la page de mon coeur
Avec mépris et grande rancoeur.
Mon pays, battements de mon coeur
La paix de mon for intérieur
Où j'ai irrigué mes meilleurs aveux
Comme des jasmins savoreux.
Celui qui lève son sale sabre
Pour couper le figuier de nos ancêtres,
Sera honni dans les pages de la vie
Et sur tes branches ne trouvera jamais son nid.
Celui qui empoisonne la source de ta paix
Pour contaminer la floraison de ton printemps,
Sera effacé sans regret et à grand jamais
De toutes les pages de nos romans.
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