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     Les Jupes RelevĂ©es De Nos AnnĂ©es Misère !
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Expéditeur Conversation
claude
Envoyé le :  1/7/2011 8:16
Plume d'or
Inscrit le: 8/8/2009
De:
Envois: 1179
Les Jupes Relevées De Nos Années Misère !

Sempiternel hôtel aux miasmes escomptés
A ce bar appuyé des filles à ravir
Se vendant pour des hauts en dentelles comptées
Ou des Nivaquines moussant Three Horses Beer.

Au sud Vohipato où sévit malaria,
Autres emphysèmes plus douces qu’anophèles,
Paludisme banal plus encore que parias
Disant des : « Je t’aime » à des belles qui vêlent.

Alors une à une s’allument les lucioles
D’un néant surgissant comme un baume dans l’âme ;
Dépendu de la lune et tranché au laguiole,
L’Infâme encore gisant invective la Femme.

L’amour tout argenté suppléant la rapine,
Rire désargenté n’aspirant plus à rien
Ca tourne infiniment et les sens vaticinent
Dans sa bouche sans dent, sur ses mots purpurins.

Coassant à frémir dedans la nuit sans tain
Plus sombre que toison oĂą reposent des mains
En vague repentir d’un incertain désir,
Absence de vie s’effaçant dans un rire.

Comme un sexe forcé pas encore abusé
Sur de trop bas lisiers, aux abords des lisières,
Dans la nuit déjetée aux jupes relevées,
Il ouvre le clavier de son piano misère.

Ca breloque bémols et suinte du dièse
Déglutis au jugé sans table d’harmonie,
Se répand, s’envole dans tous les diocèses
Aux lueurs jetées finissant en orgie.

L’Aria, ce vers courant luisant de par le monde,
Fige les fatigues qui ainsi prennent fin
Comme liqueur forte dans les gorges immondes
Et plus assoiffées de Bach que de catins.

Frissons en mesure sur des peaux trop frottées
Variant le rythme des corps abandonnés
Quand les Variations à l’envie varient,
Que les notes filent devant les yeux chassieux.

Touffeur oubliée comme la pauvreté,
Couvertes ensemble dessous le ton monté
Par un motif tremblé à l’extrême clavier
Quand tout Goldberg semble murmurer la Beauté.

Tout va désaccordé, et le tempo se brise
Quand la note acquise, éteint la mélodie :
Vie nauséeuse, débraillée en sa mise
Eructe miteuse, un soleil noir maudit.

Ce seront d’autres jours et infidélités,
Des scories mises au ban de leurs histoires ;
Pourtant tout alentour un Air fut écouté
A jamais épié par les vies illusoires.
monesille
Envoyé le :  3/7/2011 19:46
Plume de platine
Inscrit le: 12/11/2009
De: Est-ce vraiment si important ?
Envois: 7087
Re: Les Jupes Relevées De Nos Années Misère !
Un club étrange et déjanté où peu d'appelé sont élus, m'enfin ! t'en voilà sorti !


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Cultivez votre amour de la nature, car c'est la seule façon de mieux comprendre l'art! (Vincent Van Gogh)

anonyme
Envoyé le :  4/7/2011 8:03
Re: Les Jupes Relevées De Nos Années Misère !
superbe Ă©crit .......
dont j'ai eu du mal à percer les mystères !
mais tu le fais exprès ! n'est ce pas ?

claude
Envoyé le :  5/7/2011 8:05
Plume d'or
Inscrit le: 8/8/2009
De:
Envois: 1179
Re: Les Jupes Relevées De Nos Années Misère !
Faut-il toujours tout dire et tout rapporter des voyages Ă  ceux qui
ne les ont pas vécus et qui donc resteront sur le superficiel, sur le
plausible envisageable.
Par contre, je pense possible de donner des impressions, des
couleurs et des bruits, et sans doute aussi des images impressionnantes
comme s'il pouvait exister une littérature impressionniste.
Puisque le vague ne précise pas , par définition, il doit permettre aux sens
une liberté d'invention et à celui qui n'a rien vu, d'inventer à son tour son
voyage.
Et puis comprendre, quoi? Tout est trop complexe pour se plier Ă 
l'explication; et mĂŞme si cela Ă©tait possible, encore ce serait trop
réducteur, en tout cas pour moi.

Sans doute Eve, n'ai-je pas répondu à ta question : en cela mon vague
à de la cohérence.
Quant à vous Monesille, vos yeux sur mes mots sont déjà un "merci".
Touflamme
Envoyé le :  5/7/2011 20:48
Plume d'or
Inscrit le: 17/11/2010
De:
Envois: 707
Re: Les Jupes Relevées De Nos Années Misère !
Très bien écrit et empli de mystère ton poème

Merci pour le partage

amicalement
TF
albatros
Envoyé le :  6/7/2011 19:04
Plume de platine
Inscrit le: 1/5/2008
De: Paris
Envois: 3921
Re: Les Jupes Relevées De Nos Années Misère !

Ambiance "coup de torchon" en plus sordide
Mogambo revisité par les désaxés...version trash...

Des rimes qui ont bourlingué....
Ca transpire !

Albatros




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De la musique avant toute chose (Verlaine)
Là tout n'est qu'ordre et beauté
Luxe calme et volupté (Beaudelaire)

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