Nomades,
Ce sable, brûlant, qui est leur héritage,
Tourbillonne et cingle leur visage,
Mais dans ces dunes, c'est adage,
Pour ceux qui sont de passage.
Ce processus, pour eux, est inclination,
Leur servitude à ce domaine, est sujétion
Innée, par lignée, hérédité et filiation,
Ces legs, ancestraux, par cognation,
Deviennent volonté irrésistible de perpétuation.
Dans leurs périples ils sont accompagnés,
Par des spécialistes bien dotés,
Pour qui ils ont le respect et l'humilité,
De ces êtres, majestueux et emplis de loyauté,
Que ces humains mènent, souvent de pair,
Qu'ils soient chameaux ou dromadaires !.
Leurs haltes, nécessaires aux hommes et animaux,
Pour la soif, la faim, la prière ou le limpide repos,
Deviennent sacerdoce dans la fraternité,
Autour d'une flambée, pour exalter les cœurs,
Comme des guerriers qui se savent vainqueurs,
En aspirant leur Kawa, à la cardamome, sucré.
Ces hommes se nomment en fonction,
Du désert et de sa martiale région,
Khalkhas, Bédouins, Touaregs.
Solidaires, aucun ne ségrégue,
Grande, fière et noble peuplade,
Ce sont les valeureux nomades.
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Quand la "Tolérance" est de mise, l'intelligence devient
intuition ou sensation sans relativité.
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Antoine
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