Nul d’entre nous n’y croit
Y penser nous fait rire,
Et pourtant Ils sont là !
Je parle des vampires
Ils assèchent nos veines,
Nous boivent jusqu’à l’âme
Et leur fétide haleine
Sans cesse nous réclame
Ils vivent de nos chairs,
Nous mordent d’un sourire
Et leurs yeux ne sont clairs
Que lorsqu’ils nous aspirent.
Pour te mieux boire encor,
Quand la nuit t’éclabousse,
Il déchire ton corps
De brutales secousses
Et dans son ventre blanc,
Qu’elle arme comme un piège,
Je saigne longuement
Et je me désagrège.
Quand enfin rassasiés,
Saoulés de nos substances
Ils nous auront laissés,
Nous prendrons notre chance.
Je te ferais l’amour
Comme personne encor.
Comme jamais un jour
On a défait ton corps
Il ne faudra, Ma mie
Surtout pas que t’inquiète
Ce vague petit bruit,
Comme un son de clochettes
Ils n’auront de nos corps
Laissé que des squelettes
Et nos os sous l’effort
Joueront des castagnettes
Mais déjà , tu t’en vas,
Oublions l’avenir !
Le présent n’attend pas,
Il est temps de partir.
Adieu mon bel Amour,
Retourne à ton vampire.
Le mien crie « Au secours »
Déjà ils nous respirent.
Juste un mot, le dernier
Jurons nous l’un à l’autre,
De n’être au grand jamais
L’un …..Le monstre de l’autre
S.C
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Boileau