Ton étrange regard il me bouffe je divague
LÃ sur un sale banc, dans un souffle je m'installe,
Moi j'ai faim de délices et d'amour, de belles vagues,
Mais ton si lourd regard dans mon sang dresse des dalles,
Et je goûte le printemps qui lentement s'attable
Je le prie tout tremblant, qu'il me soit hopital !
Toi tu vas pire qu'un chien tous ça t'es bien égal,
La misère à la main mandier vers des notables,
Une p'tite boite de sardine ou de thon, somnifère
Pour ce vide qui serre, quel don pour ta chair !
Ton étrange regard il me glace et j'ai faim,
Et tu t'en vas crever on connais tous la fin,
Au jugement dernier s'il ce peut, s'il y a,
Prés des anges une place qu'elle soit faite pour toi,
Moi j'irais me frotter à l'enfer car déjà ,
Il t'a comme bouffé, sous nos yeux, juste là .